Nommée « cire noire » dans les textes anciens, la propolis est connue et
utilisée depuis les temps les plus reculés. Hippocrate recommandait l’application de
celle-ci pour traiter les ulcères et les plaies. A Rome, les abeilles et les produits de la
ruche faisaient l’objet d’un culte, la propolis se vendant très cher et accompagnait
chaque légionnaire dans les campagnes militaires. Elle servait à momifier les
cadavres en Egypte. A la fin du XIX° siècle, la propolis était en plein essor grâce à
ses vertus anti-infectieuses, cicatrisantes et anti-inflammatoires, employée sous
forme d’onguent, d’emplâtre, de lotion ou de fumigation. De nos jours, elle est utilisée
surtout en Europe de l’est, en Asie et notamment au Japon.
La propolis est la substance composée par les abeilles pour protéger la ruche,
grâce à certains éléments naturels comme les résines végétales sécrétées par les
bourgeons et l’écorce de certains arbres, notamment les peupliers. Les abeilles vont
l’appliquer à l’intérieur et à l’extérieur de la « cité », pour fortifier et assainir
l’environnement et également s’en enduire le corps pour se protéger des maladies,
des ennemis naturels. Ainsi, l’abeille va l’utiliser pour boucher les ouvertures, lisser
les parois et surtout « désinfecter » la ruche, lieu propice au développement
bactérien, à cause de la température élevée (35-38°c), de l’humidité de 70% et de la
forte teneur en sucre au sein de celle-ci, et, également, en en enduisant les alvéoles
avant le dépôt des œufs ou le stockage du pollen ou du miel.
De plus, associée à la cire, la propolis va servir à « momifier » tout intrus de la
ruche (souris…) qu’elles auront tué par leurs piqûres, trop lourd à déplacer pour
éviter la décomposition de celui-ci et donc la contamination de la colonie.
Très recherchée par l’Homme pour ses propriétés, très riche en composés
antioxydants et en flavonoïdes, à l’instar du vin et du thé, elle est constituée d’un
mélange de résines, cires d’origine végétale et de cire d’abeille ainsi que des
molécules aromatiques ou essences végétales, des acides organiques, des
composants phénoliques, des aldéhydes aromatiques, des coumarines, vitamines
Elle est utilisée dans les atteintes respiratoires, ORL, de la région buccale ou dermatologiques grâce à ses actions anti-inflammatoire, anesthésiante, analgésique,immuno-stimulatrice et cicatrisante.Elle trouve aussi une application en médecine vétérinaire dans le traitementdes plaies infectées ou dans les cas de fièvre aphteuse.
Composition chimique :
Cette composition est très complexe avec presque 150 constituants différents.
Toutefois, elle peut fortement varier d’un type de propolis à un autre. [4-31-42]
Ainsi, elle contiendrait 50 à 55% de résines et de baumes, 20 à 35% de cires
végétales ou de cire d’abeille, 5 à 10% d’huiles essentielles (anéthol et eugénol
notamment), 5% de pollen et 5% d’autres substances diverses d’origine organique
ou minérale.
La propolis est constituée aussi de plus de 40 flavonoïdes (flavones,
flavanones, flavonols, chalcones), de composés phénoliques (acide coumarique,
acide acétylsalicylique), d’aldéhydes aromatiques (vanilline, isovanilline), de
composés terpéniques, d’acides gras aliphatiques (acide oléeique et stéarique), de
sucres, d’acides aminés (arginine, proline), d’oligo-éléments (fer, cuivre,
manganèse), de vitamines (vitamine A et vitamines du groupe B).
Cette composition est très complexe avec presque 150 constituants différents.
Toutefois, elle peut fortement varier d’un type de propolis à un autre. [4-31-42]
Ainsi, elle contiendrait 50 à 55% de résines et de baumes, 20 à 35% de cires
végétales ou de cire d’abeille, 5 à 10% d’huiles essentielles (anéthol et eugénol
notamment), 5% de pollen et 5% d’autres substances diverses d’origine organique
ou minérale.
La propolis est constituée aussi de plus de 40 flavonoïdes (flavones,
flavanones, flavonols, chalcones), de composés phénoliques (acide coumarique,
acide acétylsalicylique), d’aldéhydes aromatiques (vanilline, isovanilline), de
composés terpéniques, d’acides gras aliphatiques (acide oléeique et stéarique), de
sucres, d’acides aminés (arginine, proline), d’oligo-éléments (fer, cuivre,
manganèse), de vitamines (vitamine A et vitamines du groupe B).
Caractèresphysico-chimiques de la propolis:
La propolis est une substance résineuse hétérogène de consistance solide qui
devient friable en dessous de 15°c et gluante et molle à haute température. Sa
couleur est variable selon la situation géographique. Elle a une odeur spécifique, son
goût est pimenté, et est très peu soluble dans l’eau, soluble dans l’alcool mais en
fonction de la température (plus soluble à température élevée).
Les préparations appelées propomiels sont des solutions hydro-alcooliques
qui sont solubilisées dans du miel, permettant une bonne assimilation par
l’organisme.
Propriétés générales de la propolis :
La propolis a tout d’abord une forte action antibactérienne, bactériostatique
pour être plus précis, ainsi qu’une action antivirale, grâce à la présence de
flavonoïdes et de composés aromatiques (galangine, pinocambrine…). Cette action
protège la ruche de la pourriture du couvain ou maladie de la loque causée par un
bacille.
Elle inhibe aussi le développement des levures pathogènes, ce qui permet
d’éviter la décomposition de certains intrus par exemple.
De plus, elle possède des propriétés anesthésiantes locales dues aux huiles
essentielles ou encore des propriétés cicatrisantes. Elle lutte aussi contre les caries
dentaires, les gingivites, réduit l’inflammation, le risque de thrombose, aide à soigner
les troubles ORL, les aphtes, les ulcères gastriques, l’hypertension, les affections
pulmonaires, la tuberculose…
Des études réalisées au Japon montrent l’intérêt de la propolis dans le
traitement de maladies comme le cancer grâce à certaines substances à activité anti-
tumorale comme les flavonoïdes et à l’action immuno-stimulatrice de celle-ci.
Action antibactérienne :
Des travaux ont mis en évidence l’action antibactérienne, antifongique et anti-
protozoaire de la propolis.
L’association avec des antibiotiques classique permettrait de réduire les
phénomènes de résistance et de baisser les dosages de ces produits.
Son spectre antibactérien est très large, en agissant sur les staphylocoques
(Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline), les streptocoques (Streptococcus
mutans impliqué dans les caries dentaires), Helicobacter pylori, les Bacillus, les
salmonelles ou encore les microcoques.
Cette action est essentiellement due aux flavonoïdes, à certaines molécules
aromatiques et à l’acide cinnamique. D’après une étude japonaise, la propolis
inhiberait la croissance microbienne en bloquant la division cellulaire et en détruisant
la paroi bactérienne, et ceci principalement sur les bactéries à gram +.]
Action anti-virale :
Grâce à la présence des flavonoïdes, la propolis est efficace contre le
poliovirus, les virus de type Herpes (par des esters de l’acide caféique) et
l’adénovirus et présente aussi une relative efficacité dans la grippe, l’hépatite B ainsi
que le zona.
Même les propolis ne contenant que très peu de flavonoïdes ont une action
antivirale, expliquée par certains composants comme les sesquiterpènes ou les
naphtoquinones (constituants actifs des essences végétales).
Action anti-fongicide :
La propolis stimulerait le système immunitaire en augmentant la production de
macrophages, efficaces contre les affections fongiques.
Ainsi, elle a une action contre les champignons pathogènes que sont Candida
albicans, Trichophyton rubrum ou encore Microsporum canis.
Action anti-mycosique :
Candida, trichophytons et ascomycètes sont sensibles à l’action de l’acide
caféique, du kaempférol, de la pinacembrine, de la galangine et d’autres substances
contenues dans la propolis. Celle-ci trouve donc son intérêt dans les mycoses de la
peau, des muqueuses ORL, du vagin ou encore les infections causées par Monilia
albicans au niveau du tube digestif chez le nourrisson.
Action cicatrisante et régénératrice :
La propolis serait bénéfique dans les cas de tissus abîmés par exemple au
niveau osseux ou dentaire en favorisant la régénération d’après certaines études sur
l‘animal.
Ces actions sont dues à l’activité anti-oxydante des flavonoïdes qui piègent les
radicaux libres ainsi qu’à des acides phénoliques et certains acides aminés comme
la choline (dans la division donc le renouvellement cellulaire) ou la proline (dans la
synthèse de collagène, de l’élastine et de facteurs intervenant dans l’élasticité de la
peau).
Action anti-cancéreuse et immuno-modulatrice :
Les propriétés anti-carcinogènes de la propolis ont été démontrées par de
nombreuses études sur l’animal. Elles sont dues aux flavonoïdes et à un dérivé de
l’acide caféique identifié comme étant un inhibiteur tumoral.
Egalement, des agents cytotoxiques spécifiques des cellules cancéreuses
comme l’Artepilline C et le diterpénoïde du Clerodane, ce dernier ayant prouvé son
action dans le traitement du cancer de l’utérus, de par son action anti-virale, et dans
le cancer du foie.
La propolis possède aussi une action immuno-modulatrice grâce au dérivé de
l’acide caféique (phénylester de l’acide caféique ou CAPE) et une action bénéfique a
été observée dans le traitement de l’asthme ainsi que dans les cas de cancers du
sein et de certains types de leucémie.
Action anesthésiante :
La propolis possède une action anesthésiante, ceci grâce à l’activité des
huiles volatiles de celle-ci. Cette action n’est pas issue d’un mécanisme central
comme la morphine et n’a pas d’effets indésirables comme la cocaïne (collapsus,
malaises…).
Action antiparasitaire :
La propolis est efficace dans le cas d’infections par certains parasites comme
le Toxoplasma gondii impliqué dans la toxoplasmose, particulièrement dangereux
chez les femmes enceintes, ou encore contre les Trichomonas, Trypanosoma cruzi
ou Giardia lamblia. Le produit de la ruche empêcherait la croissance du parasite,
sans que les principes actifs de celui-ci ne soient clairement identifiés.
Action anti-inflammatoire :
L’inhibition de la synthèse des prostaglandines par les flavonoïdes de la
propolis lui confère cette action anti-inflammatoire, utile dans les inflammations de la
cornée, de la trachée, du pharynx (lors d’intubation prolongée par exemple) ou dans
l’arthrite rhumatismale. Cet effet est dose-dépendant et est plus fort pour les extraits
aqueux de propolis ou pour la cire de propolis utilisée sous forme de cataplasme.
Action anti-oxydante :
Grâce à la présence d’une quarantaine de flavonoïdes chez certains types de
propolis, l’activité anti-oxydante est particulièrement élevée et se rapproche de celle
du vin ou du thé. Mais celle-ci est dose dépendante, c’est à dire qu’elle agit comme
anti-oxydante à faible dose ou est pro-oxydante à dose élevée. Il est donc
nécessaire d’identifier la dose efficace. [9]
Les flavonoïdes s’opposent ainsi à l’oxydation des lipides et leur
transformation en radicaux libres. La propolis a donc des effets bénéfiques dans le
traitement des affections du foie, dans la cataracte, dans l’artériosclérose et dans les
dégénérescences liées à l’âge.
Autres propriétés :
La propolis peut également être utilisée chez les personnes atteintes de
radiations ionisantes ou dans le cadre d’hyperacidité gastrique, ceci en freinant la
sécrétion acide de l’estomac grâce à la lutéoline, l’apigénine, la chrysine et
l’artepilline C qui a une action directe sur Helicobacter pylori.
Propoliset allergies :
Les allergies à la propolis touchent environ 1 personne/2000, celles-ci étant la
plupart du temps des individus déjà allergiques aux piqûres d’abeilles. On observe
des cas de crises d’asthme si inhalation ou des dermatites si application locale sur la
peau, notamment chez les asthmatiques ou les personnes sujets à l’urticaire. [9]
Les allergènes, présents dans plus des ¾ des types de propolis, ont été
clairement identifiés (3 esters dérivés de l’acide caféique).
Toutefois, les flavonoïdes ont une action antiallergique en inhibant la libération
d’histamine par blocage des canaux calcium au niveau des mastocytes.
Conservation:
La propolis doit être conservée à l’abri de la lumière, de l’humidité, de la
chaleur et doit être utilisée aussi fraîche que possible.
On peut la conserver sous forme lyophilisée, ce qui lui permet de garder
toutes ses propriétés sur une très longue durée.
Posologie
La voie perlinguale (sous la langue). L’absorption est immédiate et va dans les vaisseaux sanguins. Cela ne passe pas par le foie. Elle évite aussi les enzymes digestives et le mélange avec le bol alimentaire, donc il y a une rapidité exceptionnelle d'absorption par l'organisme,sans dégradation des principes actifs.
en prévention :
15 gouttes dans un fond d'eau ,1 fois par jour pendant 15 jours repos 15 jours.
si contagion ou infection :
15 gouttes 3 fois par jour sur 15 jours